Exercice n° 4
Clique seulement sur les déterminants possessifs.
Quand tu en auras trouvés un certain nombre alors, un bouton Correction apparaîtra sous l'exercice. Si tu cliques dessus, tu auras des informations sur l'évolution de ton travail. A la troisième correction, tu auras accès à la solution.
Quand tu en auras trouvés un certain nombre alors, un bouton Correction apparaîtra sous l'exercice. Si tu cliques dessus, tu auras des informations sur l'évolution de ton travail. A la troisième correction, tu auras accès à la solution.
Rubrique à brac, de brique et de broc !
Dans son cartable, mon voisin de table avait rassemblé tout ce qu'on peut compter comme matériels inutiles. Sa trousse regorgeait de crayons en tout genre. Leur mine était plus ou moins bien taillée, d'ailleurs... quand ils avaient encore leur mine !
Il fallait voir son regard quand il contemplait ses trésors : chacun de ses outils était l'objet d'une inspection quotidienne. La Terre aurait pu s'écrouler autour de lui, rien ne l'aurait détourné de sa mission, pas même le tonnerre et les grondements de réprimandes de notre maître d'école, monsieur Tadin.
— Mon précieux ! murmurait-il parfois en caressant un fabuleux "boulard" aux couleurs irisées qu'il avait gagné de hautes luttes en jouant contre Bruno !
— Marc, regarde tes camarades ! rugissait le maître quand il était excédé, les vois-tu continuellement le nez et les mains dans leur trousse ? Puis s'adressant au reste de notre assemblée : « Votre camarade nécessite de notre part à tous, une attention constante. Ne le laissons pas divaguer... Ramenons-le parmi nous dès que nous sentons que son esprit s'égare. Et pour y parvenir, il faut que nous nous y mettions tous ! »
Pendant quelques instants, nos yeux ne le quittaient plus, le rendant attentif au discours de M. Tadin alors qu'il devenait pour nos oreilles, une rumeur inopérante.
— Fermez vos livres et prenez vos cahiers du jour.
Du coup, ce type d'injonction ne faisait réagir que Marc et nous laissait de marbre ce qui ne manquait pas d'assassiner la dernière once de patience qui restait au père Tadin.
— Ma parole, ils sont tous devenus sourds, hurlait-il. Je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière. Tu vois, Marc, continuait-il, ta distraction, ton inattention ont aspiré la totalité de la concentration de tes camarades. Tu seras responsable de leur échec aux examens de fin d'année, finissait-il se dédouanant totalement par la même occasion.
La perspective de leurs mauvais résultats aux tests nationaux redonnaient à certains d'entre nous un regain de concentration inversement proportionnel à l'attention qu'ils portaient à Marc.
Tadin, estimant qu'un équilibre propice à la réflexion étant revenu, reprenait ses explications sur la division à virgule, laissant notre ami à ses contemplations matérielles, estimant sans doute qu'il valait mieux en rester là.
Dans son cartable, mon voisin de table avait rassemblé tout ce qu'on peut compter comme matériels inutiles. Sa trousse regorgeait de crayons en tout genre. Leur mine était plus ou moins bien taillée, d'ailleurs... quand ils avaient encore leur mine !
Il fallait voir son regard quand il contemplait ses trésors : chacun de ses outils était l'objet d'une inspection quotidienne. La Terre aurait pu s'écrouler autour de lui, rien ne l'aurait détourné de sa mission, pas même le tonnerre et les grondements de réprimandes de notre maître d'école, monsieur Tadin.
— Mon précieux ! murmurait-il parfois en caressant un fabuleux "boulard" aux couleurs irisées qu'il avait gagné de hautes luttes en jouant contre Bruno !
— Marc, regarde tes camarades ! rugissait le maître quand il était excédé, les vois-tu continuellement le nez et les mains dans leur trousse ? Puis s'adressant au reste de notre assemblée : « Votre camarade nécessite de notre part à tous, une attention constante. Ne le laissons pas divaguer... Ramenons-le parmi nous dès que nous sentons que son esprit s'égare. Et pour y parvenir, il faut que nous nous y mettions tous ! »
Pendant quelques instants, nos yeux ne le quittaient plus, le rendant attentif au discours de M. Tadin alors qu'il devenait pour nos oreilles, une rumeur inopérante.
— Fermez vos livres et prenez vos cahiers du jour.
Du coup, ce type d'injonction ne faisait réagir que Marc et nous laissait de marbre ce qui ne manquait pas d'assassiner la dernière once de patience qui restait au père Tadin.
— Ma parole, ils sont tous devenus sourds, hurlait-il. Je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière. Tu vois, Marc, continuait-il, ta distraction, ton inattention ont aspiré la totalité de la concentration de tes camarades. Tu seras responsable de leur échec aux examens de fin d'année, finissait-il se dédouanant totalement par la même occasion.
La perspective de leurs mauvais résultats aux tests nationaux redonnaient à certains d'entre nous un regain de concentration inversement proportionnel à l'attention qu'ils portaient à Marc.
Tadin, estimant qu'un équilibre propice à la réflexion étant revenu, reprenait ses explications sur la division à virgule, laissant notre ami à ses contemplations matérielles, estimant sans doute qu'il valait mieux en rester là.
P. Hachin Totem tue
Exercice réalisé avec CLICMOT © 2009 SCALPA, tous droits réservés - Utilisation encouragée ;o}